L' Institut Art du Corps

Parce que l'esthétique est un art... 

Le Piercing.

 Le piercing dans l'Antiquité

Les lobes percés de la momie Ötzi, décédée il y a plus de 5 000 ans,  démontrent preuve en main de l’ancienneté du piercing.  Pratiqué par toutes les tribus primitives d’Afrique, d’Asie ou encore d’Océanie, l’acte de perforer le corps pour y insérer un ornement était assimilé à un rite magique ou initiatique.
Dans l’Egypte antique, le piercing faisait office de marqueur social. Ainsi, les boucles d’oreille en or étaient réservées aux classes de haut niveau social tandis que le piercing au nombril était destiné au Pharaon ainsi qu’aux membres de sa famille.
Chez les mayas, le perçage de la langue, arboré par les prêtres, était un moyen de  communiquer avec les dieux alors que l’anneau de poitrine, symbole de virilité et de courage, bardait les tétons des centurions romains.

Le piercing du XIVème au XVIIème siècle 

Symbole d’exotisme à caractère abject, le piercing à l’oreille (re)gagne du terrain pendant la Renaissance, probablement grâce au regain d’intérêt pour la culture antique. Dès lors, il devient une parure indispensable de la femme aristocratique.
Dans la deuxième moitié du XIVème siècle, les hommes adoptent également la boucle d’oreille y compris le roi Henri III dont la majorité des portraits l’illustrent avec une perle pendue à l’oreille.
Vers le XVIIème siècle, les marins avaient pour coutume de placer leur fortune dans des boucles d’oreille en or pour éviter de se faire voler.  En cas de décès, ces dernières servaient à payer leurs obsèques.

Le Piercing au XXème siècle
C’est dans les années 70, popularisé par les hippies, que le body piercing se popularise avec une force inégalée. Dans les années 2000, le piercing au nombril est incontournable, et toutes les stars le portent. Aujourd’hui, les piercings à la bouche, sur le cartilage de l’oreille, au nez ou encore au nombril sont adoptés par toutes les tranches de population.
Les piercings s’accumulent et s’associent entre eux : pour des raisons esthétiques, de revendications collectives, d’affirmation et d’acceptation de soi, le body piercing séduit de plus en plus d’hommes et de femmes !
Quel que soit votre âge, votre style, un Piercing joliment porté embellira les différentes parties de votre corps.

Les règles d'hygiène liées au piercing

ARTICLE R1311-3 CODE DE SANTÉ PUBLIQUE
Modifié par Décret n°2010-344 du 31 mars 2010 – art. 30
Les personnes qui mettent en œuvre les techniques citées à l’article R. 1311-1 doivent avoir suivi une formation aux conditions d’hygiène et de salubrité prévues par l’article R. 1311-4. Un arrêté du ministre chargé de la santé détermine les catégories d’établissements et les organismes habilités par le directeur général de l’agence régionale de santé à délivrer cette formation, ainsi que le contenu de celle-ci.

Anne-Laure est formée et Hygiène et Salubrité et en Piercing. Notre établissement est également habilité par l'ARS à dispenser la formation Hygiène et Salubrité.

Préalablement à la mise en œuvre des techniques de tatouage par effraction cutanée, y compris la technique du maquillage permanent et du perçage corporel, définies aux articles R. 1311-1 et R. 1311-6 du code de la santé publique, le client est informé, par la personne mettant en œuvre la technique, des risques que celle-ci comporte et des précautions à respecter après sa réalisation.

Le contenu de l’information à délivrer oralement au client comporte, selon la technique mise en œuvre, les éléments suivants :
― le caractère irréversible (pour le tatougae) impliquant une modification corporelle définitive ;
― le caractère éventuellement douloureux des actes ;
― les risques d’infections ;
― les risques allergiques notamment liés aux encres de tatouage et aux bijoux de piercing ;
― les recherches de contre-indications aux gestes, liées au terrain ou aux traitements en cours ;
― le temps de cicatrisation adapté à la technique qui a été mise en œuvre et les risques cicatriciels ;
― les précautions à respecter après la réalisation des techniques, notamment pour permettre une cicatrisation rapide. 

L’information prévue en annexe à l'arrêté est affichée de manière visible dans le local où la technique est mise en œuvre. La personne mettant en œuvre la technique remet au client cette information, le cas échéant complétée par des indications sur les soins après la réalisation du geste.

ARRÊTÉ DU 3 DÉCEMBRE 2008, ARTICLE 4
Pour les actes réalisés sur les mineurs, l’information prévue à l’article 1er est dispensée au mineur ainsi qu’à une personne titulaire de l’autorité parentale ou au tuteur, préalablement au recueil du consentement mentionné à l’article R. 1311-11 du code de la santé publique.
La personne titulaire de l’autorité parentale ou le tuteur remet à la personne mettant en œuvre la technique de tatouage ou de perçage son consentement écrit au regard de l’information délivrée.

Aucun mineur ne se fera percer sans la présence de ce responsable légal durant l’acte. Une pièce  d'identité et  le livret de famille seront demandés. 

L’exigence qui doit rester numéro une lors de votre choix de réaliser un piercing est bien entendu l’hygiène. Loin d’être une notion vague et abstraite donnant une ligne de conduite générale, les règles d’hygiènes en matière de piercing, de tatouage et de dermopigmentation sont strictes et précises, et  nous sont imposées par la loi.





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